Dispensé en Anglais et adressé à des étudiants inscrits en première année de Licence de cinéma à Université Paris III, ce cours revenait en détail sur les liens qui unissent et / ou séparent les oeuvres littéraires de leurs adaptations cinématographiques. Nous avons ainsi pu permettre aux étudiants de réfléchir à la notion de « langage » cinématographique et la façon dont celui-ci retranscrivait – plus ou moins fidèlement – le verbe.
De nombreux questionnements connexes ont ainsi alimenté leurs réflexions et ont notamment été mis en forme comme suit: « Qu’est-ce qu’une « bonne » ou une « mauvaise » adaptation ? Une adaptation fidèle est-elle nécessairement réussie ? Quelles sont les qualités respectives propres au médium du cinéma et à celui de la littérature ? Ce film a-t-il réussi à retranscrire l’essence littéraire de l’oeuvre qu’il adapte ? Quels éléments ont été perdus / gagnés lors du processus d’adaptation ? ».
Nous avons également tenté d’inscrire les oeuvres étudiées dans un contexte historique, littéraire et cinématographique qui élargit le spectre des angles d’approche possibles de cette question.
Les étudiants ont pu être familiarisés avec des oeuvres classiques et populaires de la sphère anglophone telles qu’Alice’s Adventure in Wonderland de Lewis Caroll (1865), Frankenstein, or the Modern Prometheus de Mary Shelley (1818), Harry Potter de J. K. Rowling (1997-2007), ou encore Watchmen de Dave Gibbons & Allan Moore (1986-1987).